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Alors que le quotidien sportif sera nouveau absent des kiosques ce jeudi, pour cause de gestion calamiteuse des droits TV, le football français est dans l'impasse. Plusieurs clubs vont droit vers le dépôt de bilan. Des faits d'actualité qui n'ont rien à voir ? Pas si sûr !

Une soixante de correspondants locaux de presse de Ouest-France se mobilisent en Loire-Atlantique. Ils dénoncent un statut qui n'en est pas, estimant effectuer un travail journalistique non reconnu et non rémunéré comme tel. Explications et état des lieux.

Aux États-Unis, la crise sanitaire dope les revendications sociales. Chez deux géants, McDonald's et Amazon, des mouvements de grève sont initiés. Les salariés veulent être mieux protégés face à la pandémie. Ils réclament aussi le paiement des arrêts maladie.

A Reims, un inspecteur du travail est suspendu pour avoir demandé que des salariés soient protégés vis-à-vis des risques liés au Covid-19. Les anti-syndicalistes primaires vont encore rigoler après avoir moqué un délégué CGT regrettant que des employés d'Amazon composent avec des conditions sanitaires peu rassurantes pour livrer des commandes pas toujours urgentes (du genre godemichés).

Les saisonniers seront particulièrement impactés par les nouvelles règles de l'assurance chômage. FO et la CGT appellent donc les salariés des remontées mécaniques à des arrêts de travail samedi 15 février.

Des territoires qui se retrouvent orphelins de tout journal « papier », c'était inédit. Avec la liquidation de France-Antilles, c'est désormais le cas en Guadeloupe, Martinique et Guyane. Autopsie d'un désastre économique, social et démocratique.

Si le mouvement contre la réforme des retraites est peut-être historique, les syndicats français sont plus faibles qu'on ne l'imagine. Ils doivent déjà envisager la suite et surtout élargir leur base dans le privé.

La lutte paie. 26 salariés sans-papiers viennent d'être régularisés dans le Val-de-Marne. Parmi les employeurs qui exploitent ces précaires parmi les précaires, La Poste et sa filiale Chronopost.

Alors que se poursuit le mouvement contre la réforme des retraites, d'autres luttes sont menées, plus discrètement, mais tout aussi importantes et parfaitement symboliques d'un système économique, politique et social décidément dénué de toute éthique.

C'est devenu une vidéo virale. On y voit et on y écoute l'acteur Vincent Lindon lire l'édito qu'il a écrit pour le quotidien Les Echos. Un réquisitoire sans concession contre l'état actuel de notre société, qui explicite le sentiment d'abandon de nos concitoyens et dénonce les politiques qui ont conduit à cette voie sans issue. Vincent Lindon y évoque aussi son soutien à l'association Un Rien C'est Tout. Explication.

Plus de 150 millions d'enfants sont toujours concernés par ce scandale sans nom... Mais l'Organisation internationale du travail espère toujours y mettre fin d'ici 2025.